L’exemple de Aïko, 28 ans :
Il est clair que j’ai une tendance, une prédisposition à être dans le mental depuis toujours. Tendance renforcée par mon environnement personnel, ce qu’on m’a transmis comme valeurs, etc. C’est un bonheur de voir les choses et de comprendre instantanément. Et un jour, j’arrive à un point où mon corps me dit « stop ».
Comment ça ? Je n’ai jamais eu de souci de santé ou de problème, même minime. Je vous passe les détails, mais à ce moment c’était trop. Mon corps m’envoyait des messages, certes à l’aide de mon cerveau, mais je ne les avais jamais entendus. Enfin, je ne m’en rendais pas compte. J’obstruais ma vue, je l’ignorais et à force, ce mécanisme est devenu un automatisme.
Alors un jour tes intestins te disent, « bye bye, je démissionne », puis tes cheveux te disent, « je me casse ». Alors qu’est-ce qu’il me reste ? Mes émotions.
Tout cela pour dire que l’équilibre est crucial entre toutes les parties de notre être. Le risque c’est de se désaxer, de se perdre, de ne plus écouter soit son corps, soit son esprit. Alors que reste-t-il ? Un zombie ?
Je dramatise un peu, mais c’est ce que j’ai ressenti. Nous avons besoin d’être présent à nous-mêmes. Sinon nous allons créer une compensation, dans mon cas par exemple, ce fut de vivre à travers les autres.
Nous pouvons nous retrouver à vivre pour les autres et à nous contenter d’exécuter pour eux et non pour nous. C’est ce qui m’est arrivé. Je ne dis pas que nous devrions être égocentré. Juste qu’il est important de trouver un réel équilibre.
De quelle façon ai-je fait concrètement pour débloquer cette situation et me remettre en mouvement? Lecture, étude, formation, atelier, pratique, expérimentation personnelle, séance avec un naturopathe, une coach, un médecin …
J’ai mis en place des moyens pour y arriver, cela m’a aidé fortement. Ce que je retiens avec tout cela c’est que la personne qui a fait le plus de travail et de cheminement c’est moi.
Notre succès repose sur nous.
Aïko