Il y a plusieurs façons de répondre à cette question et cela peut dépendre de chaque personne.
C’est avant tout notre vision des choses qui détermine notre déception.
Derrière cette déception se trouve une croyance qui n’a pas trouvé de réponse satisfaisante. Si nous avons une croyance qui dit que « je dois aider mes amis et ceux-ci doivent en retour m’aider », et que cela ne se concrétise pas dans la réalité, alors nous sommes en réaction par rapport à la situation.
Une réaction passe par une parole, une émotion, une pensée et cela nous affecte. Le degré dépendra de la valeur que nous avons accordée à cette croyance.
Concrètement, notre croyance n’est pas respectée à nos yeux et notre réaction sera d’être déçue par la personne qui ne nous a pas aidés en retour. Sachant que nous l’avons fait, et que cela nous tient à cœur. En fin d’article des pistes concrètes pour nous permettre de prendre du recul par rapport à ce “phénomène”.
De plus, vu que notre système interne est lié à tout notre être, cela affecte également nos attentes.
Nos attentes trop grandes par rapport à l’autre… souvent on n’en parle pas, on ne les communique pas.
Alors on finit immanquablement par être déçu. Car ce que nous voulions n’a pas reçu de réponse favorable. C’est à ce moment-là que nous réagissons. Vu que nos envies, attentes, besoins, etc. n’ont pas rencontré l’effet désiré nous passons du mode “espoir” au mode “déception”. Le fameux “expectation” et “reality”.
Bien évidemment, il est clair que si nous pensons uniquement avec notre propre vision alors il est possible que nous rencontrions la désillusion. En soi ce n’est pas si grave… Ce qui l’est c’est de ne pas la comprendre et de ne pas savoir comment y faire face !
La déception fait partie de notre apprentissage de la vie.
Que faudrait-il faire alors ? Changer ? Supprimer notre façon de voir les choses ?
Avant tout, l’idée la plus juste et cohérente serait de repositionner nos attentes face à l’autre.
Et ensuite de relativiser afin de ne pas nous sentir mal, culpabiliser, de nous sentir en faute ou encore de remettre toute la responsabilité sur l’autre.
Ainsi, le besoin est de comprendre ce qui se joue, de questionner nos attentes et de voir si celles-ci peuvent être satisfaites.
Ce que je veux ce n’est pas forcément ce que l’autre veut.
Et pour faire savoir ce que je “veux” j’entre en communication et j’exprime clairement mes besoins.
Cela permet d’instaurer un dialogue dans lequel a lieu un échange des points de vue. L’avantage à cela est de pouvoir mettre des mots sur ce que nous voulons et aussi avoir la “version” de l’autre.
Nous serons alors plus enclins à comprendre notre “déception” car les réponses seront fournies avant. La communication est une des clés les plus puissantes ! Cela allège considérablement le sentiment de “déception”.